sábado, 24 de diciembre de 2011

Bestiario - Manuscritos medievales - Exposición virtual de la BN de Francia



Allégorie des péchés capitaux

Vincent de Beauvais, Miroir historial
Paris, 1463. Traduit par Jean de Vignay, illustré par Maître François
Paris, BNF, département des Manuscrits, Français 50, fol. 25

L'ours, symbole de gloutonnerie, est monté par un clerc ; l'âne, symbole de paresse, est monté par un pauvre ; le lion, symbole d'orgueil, est monté par un roi


Pasiphaé et le taureau de Crète



Ovide, Métamorphoses Livre XV




3e-4e quart du XVe siècle




Paris, BNF, département des Manuscrits, Français 137, fol. 102v.





Dans la tradition grecque, le taureau blanc est l'animal divin par excellence. C'est sous cette forme que Zeus avait enlevé la jeune Europe pour la conduire en Crète où ils s'unirent et eurent trois fils. L'un d'eux, Minos, disputant la royauté à ses frères, demande à Poséidon de lui assurer son soutien en faisant surgir des flots un taureau qu'il lui sacrifiera en retour.
La robe blanche éclatante, l'animal est d'une telle beauté que Minos rechigne à tenir sa promesse et en immole un autre. En châtiment, Poséidon rend le taureau furieux et inspire à la reine Pasiphaé un amour monstrueux pour l'animal dont naîtra le terrible Minotaure... Emporté sur le continent par Héraclès, le taureau de Crète sera maîtrisé à Marathon par Thésée, héros athénien qui vaincra aussi le fils, cette créature hybride recluse dans le Labyrinthe.
L'enlumineur a-t-il eu méconnaissance du mythe pour représenter un taureau noir ? Ou bien est-ce un choix délibéré marquant une condamnation implicite de l'acte contre nature ?


Animaux de Malabar

Marco Polo , Devisement du monde ou Livre des Merveilles
Paris, vers 1410-1412. Illustré par le Maître de la Mazarine et collab.
Paris, BNF, département des Manuscrits, Français 2810, fol. 85

Les enluminures du Livre des Merveilles illustrent les récits de Marco Polo. Ici il parle de la contrée d'Ely en Inde, vraisemblablement dans la région du mont Delly... Cette région est dotée d'une faune variée composée d'oiseaux, de lions, et de beaucoup de "bestes moult merveilleuses et venimeuses". Deux cygnes glissent sur les eaux d'une rivière qui contourne des monts peuplés d'animaux sauvages : lion, licorne, sanglier, ours et loup."



Dieu donnant l'âme à Adam et ève

Barthélemy l'Anglais, De Proprietatibus Rerum
Flandre, 3e-4e quart du 15e siècle. Traduit par Jean Corbichon
Paris, BNF, département des Manuscrits, Français 134, fol. 22v.

Dans la tradition chrétienne, la colombe, sans doute à cause de sa légèreté, représente souvent ce que l'homme contient d'impérissable, c'est-à-dire le principe vital, l'âme.

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